Assistente editor: Hugo de Aguiar

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paderna

dans l’ample ceinturon d’ombres
le passé m’érode et me défait
retraçant en moi
la salive chaude de la montagne

le château et le palace sont bordures
imaginés par le regard du poète
qui en consolant la pluie
oublie d’écrire

y a pas que les anges qui se mouillent
ils n’ont que la couleur de la souplesse
puisque incarnent des enfants
qui n’ont pas appris a calculer

seulement le poète calque dans la maison
sa mémoire et son futur

Tradução : Fernando Oliveira, do original – Paderna – de Jorge Vicente, in Dez Rostos da Poesia Lusófona.

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