Ces feuilles silencieuses
Ces paroles anesthésiées
Me font évoquer
Les cités moribondes
Ou rien n’a de sens !
Ossuaires de stances
Souhaitant renaître
Sans gloire ni valeur
Seulement inanimées
Dans un monde, désespoir
Et serpentines de larmes
Ah, comme c'est triste et inhumain
Cette vaine dévotion
Assembler la connaissance
Et la déposer dans l'amnésie !
Je sens un spasme qui me brûle
Un cauchemar coutumier
Quand je vois un poète oublié.
Ana Sanka, do original : A um poeta esquecido (trad : Fernando Oliveira)
Assistente editor: Hugo de Aguiar
deaguiar.hugo@gmail.com
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