Dans ma mémoire, ailleurs.
Seulement tu persistes.
Comme l’eau en pirouette
dans la vallée de souvenirs
ou j’ai installé mon bivouaque.
Dans le sable qui brûle mes pieds.
l’orée verdoyant qui fredonne un air de chant.
Les barques que croisent mes pensées,
voltigent, comme papillons polychromes
libres, qui se posent en douceur
dans les pilotis, supports de mon regard.
Dans ce recoin que n’appartient a personne,
les abeilles bourdonnent et volètent
en ce temps défaillant, comme moi.
Je vois ton image réapparaître
dans l’entrebâillement des feuillages.
Mon regard flou se liquéfie dans le néant,
le soleil gifle mon corps immuable.
Et je revis, comme un primitif vertébré
Au milieu du clameur des goélands.
À la recherche de la préservation
Ou toi, comme un trésor glorieux.
Demeureras à jamais.
Présent.
Ana Sanka, do original « Seiva Eterna » (Trad : Fernando Oliveira)
Assistente editor: Hugo de Aguiar
deaguiar.hugo@gmail.com
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2 comentários:
me quedo co que dan vueltas como mariposas policromadas (preciosas)
Un cariñoso abrazo de
Marina Pastor
Con cariño deje comentario y no está
bueno un abrazo y me quedo con las mariposas policromadas
Marina Pastor
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